On est néanmoins intrigué et attiré dès le début du livre et on le lit d'une traite.
Car la Voie est à la fois le chemin, son début et sa fin et aussi son parcours. La réalité suprême est inconnaissable puisque si on la connaissait elle deviendrait relative. On ne peut rien en dire directement puisqu’alors la parole deviendrait sujette à l’affirmation ou à la négation. L’être manifesté auquel fait référence le Tao existe, les phénomènes existent. Mais il sort du non-être. La chose n’existe que par son vide : c’est le vide entre les rayons qui fait la roue, le creux du vase qui fait son utilité, l’absence d’opacité qui fait la vitre à travers laquelle on peut voir.
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