Gérard Lesage nous a quitté le soir du 24 décembre.
Nous garderons le souvenir d’un ami fidèle ; fidèle
aussi au tai-chi qu’il pratiquait avec patience et assiduité.
Il avait débuté comme élève de
Jean Paï à Saint-Germain-en-Laye. Au décès de Jean en 2009, il avait
rejoint le club de Versailles, auprès de Sabine Metzlé, Elu au Conseil d’administration,
il s’occupait de nos festivités.
Les grands livres de notre école
étaient sa « bible » ! Leur fréquentation quasi
quotidienne en avait fait des sortes d’antiquités, usés et cornés aux pages
difficiles ! Il adorait nous parler de détails, comme de petits trésors
cachés, surtout pour l’éventail qu’il aimait beaucoup !
C’était aussi un passionné de
peinture (celle des autres !) et fréquentait régulièrement Drouot pour y dénicher
des tableaux. La gazette de Drouot faisait
partie de ses lectures habituelles, jusqu’à ses derniers jours.
Il nous disait qu’il reprendrait bientôt la pratique, dès
2025 …
Nous gardons le souvenir d’un Gérard passionné, rêveur,
gourmand !
Nous aimions son humour, ses sourires amusés et sa
gentillesse discrète.
Elisabeth et Liliane
Cher Gérard,
Tu nous manquais depuis des mois.
Maintenant, tu nous manqueras toujours.
Gérard, élégant, beau gosse, charmeur, l’air
d’un respectable dentiste ou d’un beatnik rieur (comme notre ex-présidente
Liliane). Oui, bien sûr, le vent breton !
L’air d’un marin au long cours plongé dans le maelström du
Tai Chi Chuan.
Il en fut passionné ainsi que de l’enseignement de Sabine, y
consacra des heures de lecture et de réflexions et mille et mille heures de
pratique.
Bon, il a tellement navigué qu’il a fini par s’échouer en
Bretagne.
Drôle d’idée quand même après la Provence.
Nobody is perfect !
Il a traversé des tempêtes, de longues épreuves.
Mais sa boussole intérieure fonctionnait.
Et ces dernières années, il s’est déployé et je l’ai vu
parfois, naviguer carrément vent arrière, spinnaker déployé à fond.
Il m’épatait !
Oui, bon, d’accord. Parfois un petit pas de côté pour cause
de déséquilibre très passager.
La nature l’avait fait grand. Donc, un peu raide.
Mais il savait composer avec ça.
C’était la base d’où il décollait pour ses navigations
taichichuanesques.
Discret dans ses limites.
Discret dans ses talents.
Discret en tout. Modeste.
Mais 1er prix de générosité.
Bon vivant, grand ordonnateur (avec ses deux comparses et
amies Elisabeth et Liliane) des festivités du Club de Versailles.
Et, miam, les huitres en stage d’été en Bretagne. Jamais le
dernier. Gourmand Gérard.
Et un p’tit coup de whisky, tiens.
Le partage, la convivialité, la bienveillance.
Champagne, Gérard !
J’étais très heureuse quand j’arrivais au cours le samedi
matin et que je voyais Gérard et son sourire.
Gérard, on s’est sentis en amitié tous les deux, même si nos
contacts étaient parfois en pointillés, ils avaient toujours de l’importance.
Je crois que tout le monde ressentait ça avec toi.
Capitaine de son bateau, parfaitement lucide jusqu’au
bout.
Conscient de la gravité de sa maladie, en parlant
simplement, envisageant la fin sans révolte ni regrets.
Mais gardant un espoir, même ténu, jusqu’au bout parce que
amoureux de la vie, ancré dans la vie.
On s’était donné rendez-vous par téléphone, sans illusions,
à la prochaine célébration du Club.
Nous y voilà. La galette et son cidre.
Et tu n’es plus là.
Mais ta présence continuera de flotter autour de nous quand
nous pratiquerons.
On a de la chance car il a l’âme particulièrement
bienveillante et lumineuse, ce sacré Gérard.
Rieur et sensible,
un air de lutin facétieux qui grimpe jusqu’en haut du mât.
Sérieux dans ta générosité.
Grand dans le partage.
Un homme dont le sourire et la joie ne pourront s’effacer de
notre mémoire tant son visage s’ouvrait et s’égayait à chaque rencontre.
Chaque échange te menait à bon port !
Un grand Capitaine mais, si tu veux bien m’excuser, avec
quelque chose de la mouette rieuse de Gaston Lagaffe.
Mon respect et ma grande amitié, cher Gérard.
Véronique Grasset
"Je garde de Gérard le souvenir d'une personne
souriante et bienveillante. J'avais tout simplement du plaisir à le
retrouver au cours et à bavarder de tout et de rien avec lui. Sa présence va
nous manquer."
Françoise Ducros
Gérard
Je ne l'ai pas beaucoup connu,
Durant un exercice, ou un verre à la main
Je garde son sourire, et sa jolie humeur
Qui ne demandaient rien
Jean-François
Avant le cours de Sabine, je me dirigeais toujours vers
Gérard pour le toucher, lui dire un petit mot ... et lors de la défense,
hop ! vite ! je cherchais Gérard pour qu’il m’aide. Et avec le
sourire, Gérard m’expliquait, ne perdait pas patience… pourtant avec moi, il en
faut de la patience ! Oui, je l’appréciais beaucoup Gérard. L’échange de
tout et de rien était si facile et agréable, avec calme et simplicité. Je
ressentais beaucoup d’ondes positives envers lui.
Caroline

Chaque fois que je pratique le mouvement des « mains
comme des nuages », je pense à Gérard qui, pour m’aider à intégrer ce mouvement,
m’avait glissé l’image du seau d’eau que l’on envoie sur le côté. A travers ce
souvenir, je retrouve toute sa gentillesse et sa
simplicité.
Merci Gérard, et bon vent !
Sylvain
Nous avons tous je pense beaucoup apprécié la présence de Gérard le long de ces années, son immense gentillesse, sa disponibilité. Il nous manquera.
Valérie
Oui écrire quelque chose pour la mémoire,
pourtant ma main est restée suspendue dans les airs et
le fil de ma relation avec Gérard s'est déroulé,
retraçant avec plaisir les moments partagés<<< mais rendant
plus sombre encore cette absence définitive.
Il n'y aura plus de cette relation légère et simple, elle
n'existera plus que dans mes souvenirs.
Je suis heureuse que la vie nous ait fait nous rencontrer
pour vivre ces moments de qualité.
Je te remercie de m'avoir accueillie,
"Six pieds sous terre Gérard tu frère encore".
Sandra
« Pour son ultime voyage céleste, Gérard n’emmena pas
son baluchon, mais un éventail rouge de Tai Chi ! Il a bien
l’intention de continuer à en jouer dans l’au-delà !! Bonne
continuation !!!
Message personnel pour Gérard :
Si un jour, j’arrive à monter au ciel… je t’emmènerai
au resto taïwanais « Foodi Jia-ba-buay » comme je te l’avais promis
(malheureusement il y a eu un changement de propriétaire…), et tu y inviteras
Sabine comme tu le souhaitais. Sans oublier de t’accompagner pour ton
voyage au Japon !!!! »
Tomohide TANAKA
Une pensée émue pour toi Gérard.
Je garde précieusement le
souvenir de nos entraînements à deux pendant les stages ou à Versailles, le
souvenir de notre road trip de la Bretagne à Paris avec Mercedes, le souvenir
de la belle personne que tu es. Tu as toute mon admiration pour ton authenticité
et ta gentillesse. Je suis heureuse de t’avoir rencontrée cher grand
monsieur.
Géraldine
Note : vous retrouverez les photos dans l'
album souvenir de Gérard